Pour qui veut connaître Tanger par le cœur, les émotions, les rencontres… les livres de Philippe Guiguet-Bologne sont un merveilleux sésame. J’aime particulièrement « 16, chronique de Tanger et d’ailleurs », premier épisode d’une série de chroniques vagabondes mêlant photographies et textes, et dont Tanger est l’épicentre.
J’ai connu Philippe Guiguet Bologne avant de découvrir ses livres. Il était le voisin gracieux qui promène ses chiens dans le quartier, vit là depuis près de 30 ans, connaît chacun par son nom et salue tous ceux qu’il croise. J’ai eu le bonheur de retrouver ce personnage sensible au fil de ses pages qui reflètent avec délicatesse la réalité de Tanger et ont le pouvoir magique de vous faire aimer doublement une ville qui vous a déjà ensorcelé !
« 16, chroniques de Tanger et d’ailleurs » est une errance douce entre Maroc, France et Palestine. Un tout petit livre qui condense des visages, des lieux, des atmosphères, des fantômes parfois, aussi… C’est une succession d’instants, de ces moments qui saisissent l’esprit du jour, le marquent d’une toute petite pierre blanche, un caillou de Petit Poucet traçant le chemin qui a été et n’est plus, pose une trace sur ce qui pourrait s’évanouir dans la succession des heures et des jours.
16, chronique de Tanger et d’ailleurs – Philippe Guiguet Bologne
Frogeraie éditions – 2017- (137 pages)
Le livre est une sélection de 125 photos et textes créés tous les jours de l’année 2016. Les jours manquants à la chronique sont toujours disponibles sur la page Facebook de l’auteur.
A découvrir également, les chroniques des années 2017 à 2021, ainsi que les nombreux autres ouvrages de Philippe Guiguet Bologne.